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Type de document : | Archives |
Type d'archive : | Manuscrit |
Titre : | Les Deux sœurs : comédie en un acte, en vers libres |
Auteurs : | Jean-Louis LAYA, Auteur.rice |
Année de publication : | [1793] |
Format : | 20 f. / 34 cm |
Note générale : | Le présent manuscrit est un autographe d’une pièce inédite de Jean-Louis Laya (1761-1833), "Les Deux Sœurs". Laya est connu comme étant l'auteur d'un des plus importants succès politiques du théâtre de la Révolution avec "L'Ami des lois" (1793). Il s'agit d'une comédie allégorique en un acte écrite pour l'ouverture du Théâtre-Français de la rue de Louvois, qui ambitionnait de reconstituer la troupe de la Comédie-Française divisée depuis 1791 et de restaurer ainsi la grandeur de l'établissement après sa fermeture en septembre 1793. Elle fut jouée comme "petite pièce" après l'Iphigénie de Racine, le 5 nivôse an V (25 décembre 1796) et ne fut ni reprise ni imprimée, sans doute parce qu'elle était trop strictement liée à une circonstance précise. A la lecture, le texte se révèle pourtant fort intéressant, d'abord pour son point de vue un peu mélancolique sur l'état de la France à cette époque, et en particulier de la scène mais aussi parce que Laya, dont c'est la première pièce écrite après L'Ami des lois, y règle visiblement ses comptes avec le public du Paris postrévolutionnaire (il avait été contraint de se cacher après son succès de 1793, qui avait suscité la colère des jacobins). Le texte contient ainsi, outre les corrections de l’auteur, plusieurs longs passages qui ont été barrés (vraisemblablement par Mlle Raucourt, qui dirigeait la troupe), vraisemblablement pour leur teneur trop polémique. Certains d’entre eux contiennent de suggestifs rapprochements entre la scène théâtrale et la scène politique. La représentation de la pièce fut par ailleurs l’occasion des premiers pas d’acteur du dramaturge Louis-Benoît Picard. Voir Etienne et Martainville dans leur Histoire du Théâtre-Français, t. IV, p. 15-22. (note de Gauthier Ambrus) |
Cote : | MS 25 155 |
Résumé : | La pièce montre Molière revenant des morts et découvrant ce que le théâtre est devenu, en compagnie des « deux sœurs », Thalie et Melpomène, qui semblent renvoyer implicitement aux deux troupes rivales du Théâtre-Français et du Théâtre de la République, respectivement hostile et favorable à la Révolution (note de Gauthier Ambrus). |
Note de contenu : | Avec des corrections, becquets et distribution |
Notes sur la collation : | Accompagné de la transcription |
Lien permanent : | https://comedie-francaise.bibli.fr/ark:/63615/ntbjv8hzcq |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Statut | Note sur le lieu de l’exposition | Notes sur les exemplaires | Note sur la provenance | Disponibilité |
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073799 | MS 25 155 | Papier | Consultable | Contient des corrections, becquets et distribution | Disponible |